QU'EST-CE QUE L'ADDICTION ET LA DEPENDANCE ?
1) L'ADDICTION
L’addiction est la conséquence de consommation excessive d’une substance, en dépit des conséquences néfastes qu'elle engendre. Par exemple, la cocaïne ne provoque que l’addiction.
Les substances induisent un changement majeur des synapses excitatrices et inhibitrices, ce qui modifie ensuite l’activité de certaines populations de neurones. Il en résulte un comportement pathologique qui conduit à l'addiction.
2) LA DEPENDANCE
La dépendance est souvent provoquée par un état de vulnérabilité individuelle et environnementale. C'est une réaction physiologique de l'organisme qui traduit un état de manque. On parle de dépendance lorsqu'on souffre du syndrome de sevrage à l'arrêt brusque de la consommation d'un produit addictif.
D'après les études épidémiologiques, Il semblerait que les ébauches de conduites addictives se situent chez les adolescents de 14 à 18 ans, même si les addictions se révèlent beaucoup plus tard.
En outre, la dépendance touche tout le monde. Par exemple, si on vous prescrit de la morphine comme traitement antidouleur, au bout d’une semaine, vous deviendrez dépendant, mais vous ne deviendrez pas pour autant accro ensuite.
QUELS SONT LES FACTEURS DÉCLENCHANTS ?
Les bouleversements pubertaires de l'adolescence peuvent en être la cause. L'adolescent va essayer de reconstituer une image de son corps (physique, libidinale et symbolique) qui lui permettra de se mettre en accord avec ses propres pensées.
Les adolescents abordent cette période par une dépendance à leur entourage le plus proche tout en ayant un besoin d'autonomie, ce qui crée un déséquilibre parfois insupportable. L'orientation vers une solution addictive compensera ce mal être profond.
Il a été prouvé scientifiquement que nombre d'addictions s'expliquent partiellement par une hérédité biologique, par des antécédents sociologiques liés à l'environnement familial et social ou par un terrain psychologique individuel favorable.
QUELS SONT LES FACTEURS DE VULNERABILITÉ INDIVIDUELLE ?
Les facteurs peuvent être génétiques, neuro biologiques, psychologiques, psychiatriques ou liés à des évènements de la vie.
La solution addictive sera le moyen de dépasser cette situation douloureuse et inconfortable. Le recours à la solution addictive permet de résoudre le problème pour accéder à une forme de plénitude.
Il peut s'agir également de soulager une souffrance individuelle afin de diminuer l'anxiété et la tristesse. Ce pourra être aussi un attrait pour le plaisir interdit qui s'inscrit dans la durée.
Quel que soit, le moyen, le paradoxe sera d'osciller entre la recherche d'une sensation totale, extrême, indépassable par rapport à une forme de routine bien que rassurante.
Le joueur addicté au jeu video qui donne l'impression de fuir tout engagement, est en réalité dans une quête de reconnaissance. Il cherche des sensations fortes dans un monde virtuel.
QUELS SONT LES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX ?
Le milieu familial va influencer les consommations futures, par exemple : la convivialité (l'alcool...).
L'éducation et les informations préventives qui réveillent la prise de risque, peuvent être incitatifs chez les jeunes sujets en recherche de sensations.
Les rapports entre un individu et son environnement social, bien que très complexes, doivent nous inciter à aborder ce sujet de façon individuelle et intime.
QUELLES SONT LES REPERCUSSIONS SUR LE CERVEAU ?
On a longtemps pensé que certaines substances addictives tuent les neurones. C'est vrai pour l'alcool et les amphétamines.
Ce sont des substances pharmacologiques et elles ont différents effets mais toutes augmentent la concentration de dopamine.
Quand vous voulez éduquer un animal, vous lui donnez une récompense. Cela active la dopamine, qui envoie au cerveau un signal favorisant un nouveau comportement.
Lorsque l'on consomme une substance addictive, la dopamine est libérée en excès, ce qui créé un besoin que la personne ne contrôle plus.
La toxicité de substances psychoactives, comme tout médicament, est variable selon le produit et la quantité consommée.
Plus on consomme un produit toxique, plus on en subit les conséquences.
LA SOPHROLOGIE SERA-T'ELLE L'OUTIL IDEAL POUR LE SEVRAGE ?
Que ce soit une dépendance à la nourriture, aux drogues, aux jeux, au sexe...il est fortement conseillé de se faire accompagner par un suivi médical, pour se sevrer.
Le praticien en sophrologie ne fait que compléter le suivi médical pour libérer le patient des addictions. Ce sera une grande valeur ajoutée pour retrouver réconfort et confiance en soi, afin de mieux gérer ses émotions dans ces périodes difficiles, jalonnées de doutes.
La sophrologie caycédienne est tout à fait indiquée parce qu'elle consiste à réconcilier le corps et l'esprit , elle apaise et favorise le lâcher prise. Le but est de se réapproprier ses capacités corporelles et psychiques.
Le praticien en sophrologie favorisera :
- la détente musculaire par la relaxation dynamique,
- la respiration abdominale,
- la visualisation permettant au cerveau d'accepter une nouvelle situation.
A l'écoute des besoins physiques et psychiques du patient, le praticien en sophrologie soulagera les douleurs liées au sevrage.
Le but recherché sera alors atteint.